La traduction, un élément essentiel dans le milieu médical
Depuis quelques années, on fait face à l’internationalisation des technologies, des procédures et des ressources médicales. La documentation à caractère médico-scientifique et pharmaceutique a donc connu un développement constant. La demande en traduction médicale accompagne de ce fait cette croissance. Elle nécessite le savoir-faire de traducteur expérimenté et spécialisé dans de nombreux domaines de la santé : biothérapie, biopharmaceutique, procédures chirurgicales, etc. Le milieu médical est particulièrement sensible que le souci du détail est permanent. Par conséquent, des services de traduction de mauvaise qualité peuvent induire à de graves erreurs, pouvant mettre en danger des vies humaines.
La traduction médicale, à quoi ça sert ?
Dans le milieu médical, il y a énormément de document qu’il faut traduire. Dans le cadre de la diffusion des informations générales, il y a entre autres les informations basiques affichées dans l’enceinte de l’hôpital. Comme elles sont principalement destinées aux visiteurs, elles doivent faire l’objet d’une traduction médicale. Elles indiquent le plan du site, les heures de visite, les indicateurs de direction ou encore le plan d’évacuation. On y trouve également le règlement de l’hôpital comme les précautions sanitaires à respecter ou l’interdiction d’utilisation des téléphones portables par exemple. Il peut aussi être utile, tout en restant général, de faire traduire document médical d’informations comme les brochures ou les tracts. Ces derniers peuvent par exemple traiter des numéros verts ou des politiques de vaccination en vigueur dans le pays.
Par ailleurs, il peut s’avérer nécessaire de traduire d’autres documents si on s’enfonce un peu plus dans la procédure. Prenons par exemple l’hospitalisation d’une personne étrangère. Cela inclut la traduction médicale des documents de prise en charge. C’est très important, car le patient doit pouvoir comprendre le contenu et fournir le plus d’informations possibles sur son historique médical. Cela pour que l’équipe médicale puisse assurer au patient la meilleure prise en charge possible. Ainsi, différents types d’interprétariat sont possibles. Lors des interviews, des consultations et des examens du patient, on peut utiliser l’interprétation consécutive. Pour les conférences, les conventions et les séminaires, l’interprétation simultanée est de mise. En revanche, lors de certaines urgences médicales, l’interprétation téléphonique est une solution envisageable.
Les erreurs de la traduction médicale les plus courantes à éviter
Le jargon médical, en plus d’être très technique, est aussi en mouvement constant. Au premier abord, il n’y a aucune raison de changer puisque c’est un secteur scientifique, une science exacte. On a tendance à croire qu’il n’y a pas vraiment de raison qu’un processus ou composant change une fois qu’il est nommé. Pourtant, ce n’est pas le cas. C’est pour cela qu’un contrôle qualité est de mise. Les professionnels de ce secteur, les traducteurs médicaux inclus, se reposent sur des nomenclatures qui changent. Lorsqu’il s’agit d’anatomie par exemple, le jeu est réglé depuis 1998 par la Terminologia Anatomica. Elle est composée de 7 500 termes et compte 16 chapitres. Elle n’a été utilisée que quelques années plus tard, mais certains se rattachent encore à la Nomina Anatomica, une nomenclature plus ancienne.
On distingue plusieurs pièges qu’il faut vraiment éviter lorsqu’on se lance dans une traduction médicale. Il y a par exemple le mot « abnormality » qui ne se traduit pas par « anormalité », mais plutôt par « anomalie ». C’est aussi le cas pour « condition » qui dans le cadre d’une traduction anglais vers français ne se traduit pas par « condition », mais par « état ». Exemple : l’état de ce malade est stable ». Il en est de même pour Conservative (ex : conservative treatment) qui au lieu de se traduire par « conservateur » coïncide plutôt avec « modéré » ou « prudent ».
Par ailleurs, dans le contexte de l’industrie pharmaceutique, « development » ne se traduit pas par « développement » s’il s’agit d’un produit, mais par la « mise au point » de ce produit. S’il est question de maladies ou de symptômes, alors on parlera de leur « survenue », de leur « manifestation » ou de leur « apparition ». Par « disposable », on entend « jetable » ou « à usage unique ». Lorsqu’on parle de Management (of a patient, of a disease), il ne s’agit pas de la gestion du malade ou de son administration, mais de son « traitement ». Cette liste est exhaustive, mais voilà plusieurs termes qui doivent être pris en compte lors d’une traduction médicale. D’où l’intérêt de solliciter les services d’une société de traduction médicale.
Le profil d’un bon traducteur médical
Pour pouvoir réaliser correctement une traduction pharmaceutique, le traducteur doit impérativement avoir une excellente connaissance du vocabulaire spécialisé dans lequel il exerce. Il doit également être doté d’une rigueur méthodologique. Le linguiste devra donc prouver certaines compétences avant de traduire des documents médicaux. Avant tout, il doit avoir des connaissances avancées en pharmacie, en médecine et en vocabulaire technique lié. Il doit également avoir une maîtrise totale de la langue de départ et d’excellentes qualités rédactionnelles et techniques. En outre, il doit avoir un grand respect des règles déontologiques. Tous les traducteurs spécialisés doivent donc répondre à ces critères afin d’éviter toute erreur de terminologie dans la traduction. En effet, cela peut avoir de graves répercussions pour les professionnels, les patients ou les utilisateurs finaux d’appareils médicaux.
Comme l’interprète devra travailler en contact des médecins et des patients, il doit faire preuve d’une grande patience et de compassion. Cela parce qu’il sera le seul point de repère des patients étrangers dans un domaine inconnu dans lequel personne ne comprend leur langue. Il sera donc le médiateur qui comble le fossé culturel qui existe entre les deux parties. Par conséquent, il jouera un rôle essentiel dans l’amélioration de la santé du patient. De manière compétente, il aide les médecins à faire leur travail en leur fournissant les bons renseignements avec les termes et vocabulaires adaptés. En outre, il rassure le patient qui est souvent perdu en lui expliquant la situation et tout ce qui se passe autour de lui. Le traducteur l’aidera surtout à comprendre ce qu’il a et ce qui va lui arriver. Quoi qu’il en soit, il devra signer un engagement de confidentialité. Celui-ci l’obligera à respecter le secret le plus absolu sur les dossiers médicaux qu’il aura en charge.